Vos jambes sont littéralement dévorées par les moustiques au point de vous demander si vous avez la varicelle ?
Vous cherchez une solution radicale sans avoir à vous asperger de produits chimiques ?
Outre l’aspect esthétique de votre peau laissant les stigmates des banderilles, vous ne supportez plus les démangeaisons !
Vous ne comprenez pas pourquoi les moustiques se jettent sur vous et non sur votre voisin.
Vous avez tout essayé mais rien ne fonctionne concrètement.
La fameuse citronnelle ne fait rien contre les plus voraces et l’huile essentielle de lavande n’a pas l’air de les effrayer non plus.
Ne parlons même pas des bracelets anti-moustiques, totalement inefficaces…
Si vous êtes en train de lire cet article, c’est que vous êtes directement concerné par ce fléau.
Et apparement, vous n’avez pas encore expérimenté la seule et unique solution naturelle véritablement efficace !
Je vais vous aider à choisir le bon produit. Vous allez apprendre à reconnaître la présence de la bonne molécule dans la liste des composants.
Je vais même vous proposer une recette maison, basée sur cette substance redoutable.
Les substances chimiques utilisées
Avant de vous dévoiler LA solution naturelle que j’utilise régulièrement, et croyez-moi, en vivant aux Antilles, cette solution a été rudement mise à l’épreuve.
Faisons le point sur les différentes molécules synthétiques que vous trouverez dans le commerce, à différents taux de concentration:
1. Le DMP (diméthylphtalate)
Un des tous premiers répulsifs utilisé vers 1930. Au départ un plastifiant, on lui a aussi découvert par la suite, des propriétés répulsives. Il n’est plus utilisé aujourd’hui.
2. Le DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide)
Le plus efficace mais aussi le plus toxique ! Développé dans les années 40 et utilisé par l’armée américaine à forte concentration pendant la guerre du Viet-Nam.
Le DEET provoque des irritations cutanées et des allergies, voire des effets secondaires encore plus graves à très haute dose. Des doutes scientifiques existent sur la responsabilité de ce produit pour certains cancers.
Suffisamment corrosif pour attaquer les matières plastiques, on le soupçonne même de réduire l’efficacité des crèmes solaires. Il est recommandé d’appliquer sa crème de protection au moins 30 minutes avant le répulsif contenant du DEET, sous peine de voir l’efficacité du filtre U.V, sévèrement réduite.
Ça donne envie d’en mettre n’est-ce pas ?
3. L’IR 3535 ou EBAAP(éthyl butylacetylaminopropionate)
Répulsif chimique qui date des années 70, très utilisé en France et présent dans de nombreux produits anti-moustiques. Son efficacité est équivalente à l’Icaridine ci-après.
4. L’Icaridine (hydroxyethyl isobutyl piperidine carboxylate) ou KBR
Substance chimique développée dans les années 90. Elle est supposée être aussi efficace que le DEET, mais moins irritante pour la peau.
En réalité, l’Icaridine ne protège pas aussi bien que le DEET et nous verrons plus tard que le naturel est équivalent, si ce n’est mieux suivant l'espèce du moustique...
5. Permétrhine
Ce composant est hors catégorie, car ce n’est pas un répulsif mais carrément un insecticide.
Dans certains pays infestés par les moustiques, il n’est pas rare de voir des campagnes de pulvérisations massives de ce produit chimique.
Les habitants sont invités à rester chez eux pendant ces phases d’épandage et nous imaginons très bien les effets secondaires que peut provoquer un insecticide sur la faune, la flore et bien sur, notre santé...
Mais accrochez-vous bien ! on trouve aussi cette substance dans les fameux sprays «barrages à insectes», vendue à foison à la télé, dans les émissions populaires de ventes par correspondance !
Ce produit, notamment destiné à imprégner les tissus ou les moustiquaires, ne doit jamais être utilisé en contact direct avec la peau.
Voyez-vous ces vidéos de démonstrations qui mettent en évidence une maman pulvérisant fièrement la chambre de sa progéniture avec cet insecticide ?
C’est vraiment là où je me dis que l’information doit être diffusée sérieusement...
Une action répulsive
Voyons d’abord la différence entre un insecticide et un répulsif :
L’insecticide agit pour tuer l’insecte.
Le répulsif agit pour l’éloigner.
Idéalement, nous opterons pour la solution répulsive et naturelle, même si nous serions tentés de choisir la méthode ultime.
La nature étant ce qu’elle est, il ne nous appartient pas d’éliminer un maillon de la chaîne, d’autant plus que ces moustiques font partie du festin de nos amis les chauves-souris.
Ces volatiles nocturnes sont capables d’ingurgiter plusieurs milliers d’insectes en une seule nuit !
Il serait dommage de se priver du meilleur insecticide vivant, alors laissons-les manger tranquillement et protégeons nous autrement…
Bien évidemment, si certains moustiques viennent vous chercher de trop près, on ne va pas se laisser faire pour autant.
Ma meilleure arme de défense reste dans ce cas, une raquette électrique XXL qui claque fort. Un revers foudroyant très efficace !
Pourquoi les moustiques ne piquent que certaines personnes ?
Je vais commencer par essayer de comprendre le fonctionnement de nos chers amis qui, dans le cas présent, seront nos ennemis !
Ne craignez rien, je ne vais pas faire une étude scientifique sur le moustique, mais simplement faire un point sur quelques faits établis.
Si l’on pouvait connaitre ce qui nous rend si attrayant, ce serait quand même sympa non ?
Vous me dites le sang sucré ? Biiiiiiip, erreur ! C’est une idée reçue qui persiste.
Aujourd’hui, les recherches scientifiques permettent de cerner approximativement les éléments chimiques que les moustiques préfèrent et cela n’a rien à voir avec le taux de sucre dans le sang.
C’est finalement assez basique ! Parmi les odeurs émanant de notre corps, le repérage se fera par le CO2 de notre respiration pour commencer.
Le dioxyde de carbone serait détectable jusqu’à 50m…Sacré flair, la bête !
Les moustiques sont également attirés par la présence de certaines bactéries sur la peau.
Ainsi que les effluves issues de la sueur qui contiennent notamment :
de l'acide lactique, de l'acide urique, de l'ammoniac et tant d'autres encore…
Une fois repérées, ce seront d’autres éléments qui leur feront cibler plus précisément l’endroit à piquer, en affinant jusqu’à trouver un vaisseau sanguin.
Petite précision
La lumière non plus, n’est pas un élément attractif. Inutile de vous jeter sur l’interrupteur si vous avez oublié d’éteindre.
Ce n’est pas votre nouveau lustre IKEA que les moustiques veulent voir !
La meilleure preuve se trouvera sur votre corps au réveil !
Le moustique s’est régalé de vous pendant la nuit et pourtant vous avez bel et bien dormi sans la lumière…
Qu’est ce que les moustiques n’aiment pas ?
Alors évidement, si la réponse était si simple, nous ne serions plus horrifiés par ce son aigu qui nous alerte sur la présence de ce vampire.
Tout comme nous ne serions plus agacés par ses passages répétés autour de nos oreilles, lorsque l’on cherche le sommeil…
En revanche, on constate que certaines molécules sont capables de perturber les récepteurs sensitifs des moustiques, tout du moins, elles nous rendent beaucoup moins attirants qu’initialement.
Et pour une fois, nous serons plutôt comblés de ne PAS plaire…
Comment se débarrasser des moustiques naturellement ?
Ouvrez grand vos yeux ! C’est l’heure du rendez-vous avec la nature.
Je vous révèle maintenant ce qu’elle nous offre comme moyen de défense.
Comme vous le savez déjà, la nature est parfaite et met à notre disposition, un composé chimique naturel que l’on nomme p-menthane-3,8-diol, ou PMD.
Cette molécule s’avère plus qu’efficace comme répulsif à moustiques.
On la trouve en petite quantité dans l’huile essentielle d’Eucalyptus citronné (Eucalyptus citriodora).
Il suffit d’isoler cette molécule pour reconstituer un produit fini afin d’obtenir un plus fort taux de concentration de cette substance active.
Ce produit 100% naturel existe sous l’appellation Citriodiol®.
Cette marque a été enregistrée par la Directive européenne sur les produits biocides (BPD) 98/8/EC. C'est le seul dérivé d'un composé naturel actif pouvant être utilisé comme répulsif à insectes aux États-Unis et en Europe.
Voici un tableau extrait d'une étude comparative entre les différentes substances répulsives. Chaque molécule est testée à différents taux de concentration en fonction des différentes espèces de moustiques. Le temps maxi étant mesuré avec 20% de substance active.
Personnellement, mon choix est fait !
Ou trouver le Citriodiol® ?
Bien évidemment, des petits malins ont essayé de synthétiser ce principe actif pour en produire massivement et à moindre coût.
Mais tous les essais cliniques furent des échecs cuisants ! La nature est inimitable et seule la véritable molécule naturelle reste efficace.
Pour obtenir un effet répulsif significatif, Il faudra donc sélectionner des produits contenant au moins 20% de Citriodiol® naturel de première qualité.
Les marques les plus fiables proposent des sprays anti-moustiques (et autres insectes piqueurs) contenant suffisamment de Citriodiol®.
Ces sprays contiennent également d’autres huiles essentielles pour renforcer l’action répulsive. Mais aussi, pour soulager les effets désagréables en cas de piqûres, si vous avez omis de vous protéger…
Ce sera notamment le cas avec la Lavande, le Tea tree (pour désinfecter et apaiser) , le Giroflier ou la Menthe (pour stopper les démangeaisons).
Puressentiel® et Pranarom® sont les 2 principaux acteurs du marché et proposent une gamme de produits finis, efficaces et naturels.
Vivant aux Antilles ou les moustiques sont nombreux et très malins !
J’utilise ces produits régulièrement quand le besoin s’en fait sentir et ils conviennent à toute la famille.
Je peux vous assurer que ces sprays fonctionnent très bien.
Il faudra cependant être vigilant lors de l’application. Veillez à bien vous laver les mains si vous les utilisez pour étaler le produit uniformément, car ses composants peuvent picoter certaines parties sensibles.
En cas d’oubli, vous allez tout de suite le savoir ! Je me suis déjà fait avoir en me frottant le nez, la bouche ou les paupières par exemple…
Mon astuce consiste maintenant, à pulvériser du produit sur le bas des jambes (tibia, chevilles, mollets) et ensuite de les frotter entre elles.
Certes, cela fait un peu danseur d’opéra, mais au moins mes mains restent propres !
Comment protéger les bébés des moustiques ?
Si la meilleure protection restera la moustiquaire sur la poussette ou le lit ainsi que les vêtements amples, je ne pense pas que vous mettiez une combinaison à votre bébé en plein été !
Il existe bien sûr dans le commerce, des sprays naturels, spécialement formulés pour les bébés.
Vous pourrez donc protéger les parties découvertes par quelques pulvérisations.
Étant donné la sensibilité des tout petits, le dosage des composants est forcément différent !
Je n’ai d’ailleurs pas trouvé de Citriodiol® dans leur composition.
Ce qui m’amène à proposer une solution «Hand Made», très simple à réaliser et qui reprend les fondamentaux de cet article.
Rappelez-vous :
En partant de la source qu’est l’H.E d’eucalyptus citronné, nous aurons donc une petite quantité de p-menthane-3,8-diol disponible.
Il suffit alors, de préparer une solution à base d’huile d’olive et d’y intégrer 20% d’huile essentielle d’eucalyptus citronné.
Pourquoi l’huile d’olive ?
Si vous avez téléchargé mon GUIDE GRATUIT, vous avez certainement retenu que l’huile d’olive est l’huile végétale adéquate pour retenir le plus longtemps, les molécules aromatiques au niveau de l’épiderme.
C’est exactement ce que l’on recherche pour protéger un bébé des moustiques.
Garder le plus longtemps possible, le p-menthane-3,8-diol, au niveau cutané, pour que notre cher vampire aille voir ailleurs…
En appliquant de cette lotion sur les parties exposées et en évitant les zones sensibles (muqueuses, contour des yeux…), cette formule ne sera pas toxiquepour bébé.
Bien sûr, l’efficacité sera moindre qu’un spray renforcé au Citriodiol®, mais elle sera probablement suffisante pour faire la différence avec le bébé voisin, qui lui, n’a reçu aucune protection.
Cette formule évitera sûrement à votre enfant de se retrouver au diner collectif de ces assoiffés de sang et de le retrouver au réveil, avec autant de boutonsque pour une varicelle !
Ne pas s’empoisonner, c’est possible
N’oublions pas que les moustiques sont vecteurs de virus aux conséquences lourdes et douloureuses.
Le Chikungunya, la Dengue et le Zika n’ont plus vraiment de frontières !
Une fois encore, nous pouvons constater que la nature propose elle même, un remède compatible pour toute la famille.
Alors pourquoi s’en priver ?!
Je sais que les plus sceptiques ne jurent que par la chimie de synthèse et diront sûrement que c’est du vent !
Ils vont affirmer, sans même essayer, que le naturel ne fonctionne pas.
Ils préfèreront toujours s’empoisonner, sans penser une seconde au bien-être de leurs enfants !
Mais je sais également, que la plupart d’entre vous seront d’accord avec moi.
Si vous êtes arrivés à me lire jusqu’ici c’est probablement parce que vous êtes parfaitement conscient des effets néfastes que provoquent les produits chimiques.
Personnellement, je suis très heureux d’utiliser l’aromathérapie au quotidien.
Je me réjouis de sortir victorieux de ce nouveau challenge qui nous prouve encore une fois, que l’on peut s’en sortir différemment…
Maintenant, je voudrai simplement lire votre retour d’expérience.
Avez-vous déjà essayé les sprays au Citriodiol® ?
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