Quelles huiles essentielles contre les crises d’hémorroïdes ?

Comment ne plus souffrir de crises d'hémorroïdes grâce à l’aromathérapie et comment les éviter ?


Êtes-vous effrayé à l’idée de manger un plat épicé ?


​De n’avoir qu’une minute pour utiliser les WC ?


D'aller au cinéma pour rester assis pendant deux heures ?


Ou alors, faites-vous partie de ces femmes qui découvrent les crises d’hémorroïdes après avoir accouché ?


Ces femmes qui au départ, n’étaient pas forcément sensibles à ce phénomène mais qui après avoir poussé très fort, ont vu apparaître une "grappe de raisin" inconnue jusqu’alors ?


Je suis directement concerné !


Lorsque j’étais plus jeune, j’étais régulièrement confronté à ce phénomène très désagréable et synonyme de souffrance.


Je me souviens encore de ces moments d’appréhension juste avant le passage aux toilettes…


De cette terrible impression d’avoir mangé un cactus !


C’était devenu un rituel, une préparation mentale et physique avant cette épreuve qui pouvait facilement durer une heure en cas de constipation…Je ressortais en sueur et épuisé.


Bien évidement, quand bien même cette étape était terminée, la douleur restait persistante au point de ne plus pouvoir m’asseoir. Je pense même que ma démarche de cosmonaute était révélatrice…


Vous vivez la même chose ? Vous avez mal rien que d’y penser ?


Je pourrais également vous parler des démangeaisons associées, qui peuvent littéralement ruiner votre image si votre "technique" de soulagement est prise en flagrant délit !


Vous dire aussi, que je n’ai jamais vu l’eau bleue des pastilles WC à cause des saignements devenus systématiques…


Je connais parfaitement ces tracas quotidiens !


Alors bien sûr, j’ai connu les traitements classiques à base de Lidocaïne, de comprimés chimiques et j’ai aussi entendu cent fois le fameux conseil de ne pas manger trop épicé…Tout ce «tralala» ne m’a jamais vraiment aidé.


Je n’ai jamais voulu me faire opérer car le récit de ceux qui l’ont fait, m’a particulièrement traumatisé : notamment pour la phase post-opératoire qui n’est apparement pas une partie de plaisir.


D’autant plus que pour beaucoup d’entre eux, les problèmes ont fini par revenir. Car finalement la cause réelle n’est pas traitée.


On se contente, comme à l’habitude, de soigner les conséquences…

Comprendre le fonctionnement pour guérir.

Pour tout vous dire, je pense que l’opération n’est pas une obligation et je dirai même que les crises peuvent être évitées.


Mais pour agir au plus juste, il faut passer par l'étape "comment cela fonctionne ?"


Les hémorroïdes, qu’est ce que c’est ?


C’est un ensemble de veines et de vaisseaux sanguins tout à fait normal, que tout le monde possède et qui se décompose en deux zones distinctes.


La première zone se situe sur le bord externe de l'anus, on les nommera donc "hémorroïdes externes".


Et la seconde zone se trouve juste en dessous du rectum, on parlera dans ce cas "d’hémorroïdes internes".

À quoi servent les hémorroïdes ?

D’une part, à vasculariser la zone globale en fonction de nos mouvements et de nos postures.


D’autre part, en gonflant légèrement, ces veines participent à ce que l’on appelle "la continence", qui consiste tout simplement à fermer le pot d’échappement quand on en a pas besoin et donc nous laisser le choix du meilleur moment pour lire notre magazine préféré ou regarder nos notifications Facebook…


À l’inverse, un dysfonctionnement de ce système entraîne "l’incontinence" qui malheureusement concerne une grande partie des personnes âgées et qui est provoquée par un relâchement des tissus.

La crise hémorroïdaire

Si lors d’un fonctionnement normal, ces veines se gonflent et se dégonflent à la demande de notre corps, il se peut que cela ne se passe pas comme prévu.


En fonction de plusieurs paramètres que nous allons bientôt découvrir, ces veines peuvent ne pas se dégonfler correctement et on parlera dans ce cas, de la fameuse "crise d’hémorroïdes" !


Bon ok, pas de surprise vous l’avez vu venir.


Mais permettez-moi de vous imager la chose plus clairement…


Hémorroïdes externes.


Imaginez un ballon de baudruche tout fraîchement sorti de son sachet.


Le caoutchouc est tout neuf, tonique, vous avez même du mal à le gonfler tellement il est ferme…


Au bout de quelques manipulations, vous pouvez maintenant gonfler légèrement ce ballon, faire un noeud, le dégonfler deux à trois heures plus tard et il retrouvera sa forme initiale.


Et puis un jour, votre ballon est à peine gonflé mais quelqu’un marche dessus ! Que se passe t’il ? (non ! ce n’est pas là qu’il éclate)


La pression dans le ballon augmente, mais l’air ne s’échappe toujours pas.


On obtient donc une sorte d’hernie et une dilatation excessive du caoutchouc.


Maintenant si on dégonfle ce ballon, on pourra constater qu’il semble tout flasque ! Une partie est détendue et sa taille globale a augmenté…


Tadam ! Vous venez de comprendre comment s’est fabriqué ce petit bout de peau que vous sentez pendant votre toilette intime.


On l’appellera donc "hémorroïdes externes".

Hémorroïdes internes.


Parfois, c’est au niveau du rectum que ça circule mal.


Messieurs, vous êtes haltérophile ou déménageur, vous êtes sur le point d’arracher la charge du sol et vous forcez comme un malade au point de devenir tout rouge…


Mesdames, imaginez vous simplement en train d’accoucher ! Vous aller pousser, pousser encore et imaginez bien là, que votre flux sanguin est à sa pression maximale !


Le fameux ballon n’est pas gonflé légèrement, mais très fortement et tout se bloque !


Le lendemain, vous sentirez peut être quelque chose de gonflé à l’intérieur.


Il faudra plusieurs jours pour vider cette poche car il y a bien trop d’embouteillage pour fluidifier la circulation.


Je vous épargne le dessin de l’acte final et vous laisse simplement deviner ce qui se passe quand on appuie trop fort sur un ballon rempli d’eau…

Comment y remédier ?

Maintenant que vous avez assimilé le fonctionnement qui pour moi est primordial pour trouver des solutions, penchons-nous sur les actions recherchées.


Mais avant de démarrer, je ne saurais trop vous recommander de toujours partir d’un diagnostic médical car certains symptômes évoqués peuvent être liés à une pathologie plus grave qu’une crise hémorroïdaire.


Les abcès ou fissures anales sont des affections qui peuvent être confondues avec les crises d’hémorroïdes.


Un cancer anal provoque également des saignements et des douleurs.


Vous devez absolument éliminer cette hypothèse par une consultation médicale, d’autant plus que certaines huiles essentielles sont proscrites en cas de pathologie cancéreuse.


Les actions recherchées


Nous pouvons maintenant définir les propriétés recherchées pour en finir "naturellement" avec ces crises hémorroïdaires ! 😉


- Action décongestionnante.


La congestion veineuse sera la cause principale de la crise puisque c’est la congestion qui entrainera le gonflement de l’hémorroïde et par conséquence son inflammation, notamment au passage de selles un peu trop sèches.


C’est l’huile essentielle de Lentisque pistachier (Pistacia lentiscus) qui nous offre le meilleur pouvoir décongestionnant.


Très utile pour traiter tout ce qui est lié à un problème de circulation du sang.


Vient ensuite l’huile essentielle de Cyprès de Provence (Cupressus sempervirens).


On pourra tout à fait cumuler les deux pour insister sur l’action décongestionnante. À ceci près, que cette dernière est contre-indiquée chez les femmes enceintes, allaitantes et les personnes atteintes de pathologies cancéreuses hormono-dépendantes.


- Action anti-inflammatoire.


Parmi toutes les H.E capables de traiter une inflammation ou une irritation, c’est la Camomille noble (Chamaemelum nobile) que je retiendrais.


J’aurais pu choisir la plus puissante des anti-inflammatoires, l’HE d’Eucalyptus citronné, mais la Camomille possède l’avantage de regrouper plusieurs actions dont on va justement avoir besoin un peu plus loin : notamment les propriétés antalgiques et analgésiques (non, il n’y a pas de jeu de mots), mais aussi l’action antiprurigineuse.


- Action antalgique / anticatarrhale / cicatrisante / antivirale / antibactérienne


Oui, il existe une huile essentielle capable de regrouper toutes ces actions.

La lavande aspic (Lavandula latifolia spica) est un véritable couteau suisse en aromathérapie.


Cette variété de lavande va nous offrir la possibilité d’agir sur 5 actions simultanément et ainsi participer à la guérison rapide d’une crise d’hémorroïdes.


Sa capacité à soulager rapidement et son fort pouvoir de cicatrisation nous seront d’une grande utilité. De plus, sa vertu anticatarrhale va diminuer l’hypersécrétion provoquée par une inflammation de la muqueuse.


Cerise sur le gâteau, elle est dotée de propriétés antiseptiques qui éviteront les infections en cas de plaies. Il est donc facile de comprendre pourquoi il faut l’intégrer dans cette formule.


- Action antiprurigineuse


Vous ne savez pas ce que cela signifie ? Je vous l’explique immédiatement.


C’est simplement le fait d’agir sur un prurit, qui est le terme médical pour désigner un symptôme de démangeaisons.


En clair, parmi les nombreux symptômes associés aux crises d’hémorroïdes, il y en a un qui paraît anodin mais qui reste problématique.


Les démangeaisons générées, notamment sur les hémorroïdes externes, sont plutôt incommodantes car il n’existe pas de solution élégante pour obtenir un soulagement immédiat.


Pourtant, il existe en aromathérapie, une molécule très connue capable de stopper en quelques secondes toutes sensations de démangeaisons ! Cette molécule est : (roulements de tambour....)


Le MENTHOL !


Pour ajouter une note de fraîcheur à notre préparation, je choisirais l’huile essentielle de Menthe des champs (mentha arvensis).


Pourquoi cette menthe plutôt qu'une autre ?


Tout simplement parce que cette variété contient le plus de menthol (85%) ainsi qu'une action de vasoconstriction qui va réduire le diamètre des vaisseaux sanguins.


L’aspect anesthésiant est également intéressant dans notre cas, le but étant d’en finir avec ce calvaire.

Comment appliquer ces huiles essentielles ?

La zone à traiter étant délicate, nous allons devoir créer une formule efficace et applicable.


Inutile de réinventer la roue, les traitements classiques se vendent sous forme de crèmes, gels ou pommades.


Il va donc falloir incorporer ces huiles essentielles dans un support adapté.


Il est toujours possible de faire préparer en pharmacie spécialisée, une formule aux huiles essentielles sous forme de gel ou de suppositoires.


Mais ce n’est pas toujours simple de trouver une pharmacie qui le permet.


N'hésitez pas à laisser un commentaire si vous souhaiteriez que je rajoute une formule spécifique pour un format "suppositoire".

La formule pour hémorroïdes internes/externes.

On pourrait très bien différencier le traitement des différents types de crises hémorroïdaires, mais dans l’idée je souhaite allier la simplicité à l’efficacité.


Une formule facile à réaliser chez soi, polyvalente et efficace.


Pour diluer nos huiles essentielles, je vais sélectionner deux ingrédients différents : d’une part pour obtenir une bonne texture et d’autre part pour renforcer certaines propriétés.

L’huile végétale de CALOPHYLLE (Calophyllum inophyllum)

Également appelé «Tamanu», doit faire partie de cette formule puisque cette dernière possède des propriétés spécifiques pour améliorer la circulation sanguine.


Sa couleur verte et sa forte odeur épicée ne doivent pas vous freiner à l’utiliser tant ses principes actifs en font une huile réputée pour la cicatrisation, la circulation et la régénération.


L’acide calophyllique et l’inophylline découvert par Edgar LEDERER, sont les deux composés principaux, probablement à l’origine des puissantes propriétés cicatrisantes.

Le beurre de KARITE

Tout d’abord pour sa texture idéale pour préparer des baumes ou des crèmes.


Mais aussi et surtout pour ses propriétés anti-inflammatoires, nourrissantes, assouplissantes, qui font de ce beurre végétal, notre meilleur allié pour toute réparation tissulaire.

La recette finale !

Oui je sais, après toute cette lecture vous souhaitez savoir ce que cela donne concrètement ?


Mais ces explications vous auront au moins permis de comprendre clairement l’utilité de chaque ingrédient.


Mode parapluie ON

La recette qui suit ne constitue pas une ordonnance mais une aide à la réalisation d’un soin aux huiles essentielles. Je vous expose simplement ma méthode et mes choix pour traiter un symptôme donné. Il est de la responsabilité de chacun, de faire valider ces conseils par un médecin aromathérapeute.

Mode parapluie OFF


Voici donc la formule que je réaliserai :


1- H.E Lentisque Pistachier : 1,5mL

2- H.E Cyprès de Provence : 1,5mL

3- H.E Lavande Aspic: 1,5mL

4- H.E Camomille Noble: 0,3mL

5- H.E Menthe des Champs: 0,2mL

6- H.V de Calophylle : 5mL

7- Beurre de KARITE: QSP* 50mL


Pour une parfaite dilution, je conseil de mélanger les huiles essentielles à l'huile de Calophylle, puis d'incorporer l'ensemble au beurre de KARITE en remuant bien. On doit obtenir une crème lisse et onctueuse.


Posologie :


1 application locale, 3 fois par jour selon les besoins et jusqu’à guérison. Normalement pas plus de 7 jours


*(Pour votre info), QSP = Quantité Suffisante Pour….obtenir une préparation totale de 50ml. En clair, vous allez rajouter 40ml de beurre de KARITE puisque nous avons déjà 10ml de composants annexes.


Vous retrouverez souvent ce terme dans les nombreuses recettes aux huiles essentielles, il me semblait judicieux de vous l’expliquer.


Et puisque nous avons 5mL d’huiles essentielles dans une préparation de 50mL, vous connaissez même le pourcentage de dilution, qui est donc de 10% !


Facile non ?

Prévention.

Maintenant que nous avons vu comment se soigner, essayons de trouver comment NE PAS avoir de crises hémorroïdaires, ce qui serait encore mieux !


Si vous avez bien suivi, et je suppose que c’est le cas, puisque vous lisez encore, vous l'aurez compris : tout est une histoire de circulation sanguine.


Mais il y a un deuxième point important, qui est en rapport avec la matière première et très peu d'articles abordent le sujet.


Oui, évidement ce n’est pas très chouette de rentrer dans le détail alors je vais une fois encore, imager...


Vous connaissez tous cette situation ou vous voulez enlever une bague coincée ?


Vous l’avez facilement enfilée mais bizarrement il est impossible de la retirer ?


Les doigts ont gonflé, on force, on stress…Vous la visualisez cette scène ?


La solution est pourtant simple, un peu de calme, du savon liquide et hop !


La bague glisse toute seule…


Vous avez compris ou je veux en venir ?


L’ennemi numéro 1 de la crise d’hémorroïdes est la "constipation" !


Même si vous souffrez de problèmes circulatoires, même si vous mangez mexicain régulièrement, il y a une chose que vous devez absolument éviter, c’est d’avoir des selles en terre cuite !


Ce n’est pas forcément compliqué si on respecte quelques règles élémentaires…


La base c’est l’alimentation.


Comme le résume très bien un proverbe Ayurvédique :


"Lorsque l’alimentation est mauvaise, les médicaments ne sont pas utiles."


Et lorsque l’alimentation est saine, les médicaments sont inutiles !


Il est évident que la nourriture moderne possède une grande part de responsabilité sur les maladies d’aujourd’hui.


L’industrialisation excessive nous amène à consommer tout un tas de choses qui n’arrangera jamais votre état de santé.


Le secret d’une bonne santé se trouve simplement dans votre assiette !


Les recommandations qui vont suivre, vous éviteront d’avoir des crises d’hémorroïdes répétées mais amélioreront aussi votre état de santé en général.


Une dominante végétale.


La règle numéro 1, sera de revenir aux fondamentaux de l’espèce humaine.


Nous sommes faits pour manger ce qui se chasse, se pêche, se cueille…


Si notre organisme est créé pour manger ce que la nature nous offre, vous comprenez bien que s’alimenter en mode chasseur/cueilleur n’est pas compatible avec l’industrie agro-alimentaire.


Pour reprendre la phrase très drôle qu’un praticien m’avait dite lors d’une consultation :


"Il faut manger ce qui pousse dans les arbres, et les pizzas ça ne poussent pas dans les arbres !"


Cette image m’est restée depuis et je m’en inspire quotidiennement…


Une alimentation saine, nous incite à revenir aux pratiques ancestrales.


Tout, et absolument tout ce dont le corps à besoin, se trouve dans la nature à l’état brut…


Les produits transformés sont simplement les conséquences des caprices de l’homme…


À contrario, Il faudra éliminer les aliments contenants des graisses saturées et/ou hydrogénées.


La malbouffe moderne en est pleine. En plus de générer un surpoids, ce mauvais gras tapissera les parois artérielles, créant ainsi de l’hyper tension.


Des fibres.

Un bon transit intestinal passe automatiquement par une alimentation riche en fibres.


Derrière ce mot, se cache en réalité tous les fruits, fruits à coques, les légumes, légumineuses, les céréales.


Les fruits et légumes doivent être consommés frais. Il est inutile d’énumérer les plus riches car ils contiennent tous des fibres.


Si votre alimentation est essentiellement basée sur le végétal, vous n’aurez jamais de problèmes de transit intestinal.


À ceci près que pour conserver un maximum leurs propriétés, vous devez privilégier la consommation de fruits et légumes crus ou très peu cuits.


L’ail, l’oignon et le gingembre !

Ce trio est magique quand il s’agit d’intervenir sur le réseau veineux.


En effet, une consommation régulière de ces aliments, améliore sensiblement la circulation sanguine et réduit la pression artérielle :

deux beaux atouts pour prévenir une crise d’hémorroïdes…


Une bonne hydratation.

L’avantage de manger des fruits et légumes frais, c’est qu’ils contiennent déjà de l’eau.


Ce ne sera qu’une portion des besoins quotidiens mais bien plus bénéfique que de manger un gratin de pâtes, accompagné d’un sandwich/frites.


Ce menu serait le meilleur moyen de fabriquer une brique à digérer ! et donc à évacuer...


Une bonne hydratation passera évidemment par le fait de boire de l’eau régulièrement, mais cela peut se faire également sous forme de tisanes ou infusions.


J’exclu volontairement le café et le thé. La caféine et la théine étant des excitants naturels, ils auront plutôt tendance à accroitre la tension artérielle néfaste pour les hémorroïdes.


Pourquoi éviter l’alcool ?

La consommation excessive d’alcool perturbe une hormone produite par le cerveau qui est chargée de réguler l’activité des reins. Et la bière alors ?


Constituée à 80% d’eau, on pourrait penser que la bière hydrate suffisamment.


C’est un leurre puisque la quantité d’alcool contenu dans une bière suffit à dérégler le fonctionnement des reins.


La conséquence est connue par tous, le corps produit donc plus d’urine que la quantité d’eau assimilée.


Ce paradoxe, se résume à un excès d’élimination de l’eau. Ce qui explique les pauses "pipi" régulières chez les buveurs de bières !


La déshydration est systématique et progressive en cas d’excès d’alcool.


De la bouche pâteuse aux crampes nocturnes et jusqu’au fameux mal de tête si le corps a du puiser ses ressources d’eau jusque dans le cerveau…


Pour finir, l’alcool provoque une dilatation veineuse. Cet effet est donc contraire à la prévention des crises d’hémorroïdes.


Du sport.

On parlera surtout d’une activité physique régulière. Inutile de devenir marathonien, le plus important c’est d’éviter la sédentarité.


Rester assis toute la journée n’est, en aucun cas, recommandable de toute façon.


Pour ceux qui travaillent dans un bureau, il faudra un minimum d’effort physique pour développer une tonicité veineuse.


Ne cherchez plus d’excuses, le meilleur sport reste la marche tout simplement !


Si le temps vous manque, faites simplement à pieds ce qui est possible de faire sans voiture…


Pour reprendre les propos du professeur Henri JOYEUX :


"Il faut apprendre à faire travailler nos 2 coeurs plantaires."


Oui, il n’y a pas que le coeur thoracique qui sert de pompe puisque en marchant, vos pieds servent aussi de pompes.


Le pompage facilitera le retour du sang qui aurait tendance à stagner dans les membres inférieurs.


La marche est le meilleur allié d'un bon retour veineux.


Elle permettra d’éviter les phlébites, varices et autres symptômes liés à une mauvaise circulation sanguine, notamment chez les personnes âgées qui ne marchent plus justement…

À vous de guérir !

Voilà, je vous ai transmis tout ce que je sais pour soigner une crise d’hémorroïdes.


Dans le meilleur des cas, vous en finirez définitivement !


Dans le pire des cas, vous améliorerez forcément quelque chose en assainissant votre mode de vie…


Aujourd’hui, ce n’est pour moi que du passé et je vous conseille de mettre en application le chapitre prévention le plus tôt possible.


Mais il est temps pour moi de me lever de cette chaise qui commence à me faire mal 😉


Si cet article vous a plu, merci de le partager, vous aiderez certainement votre prochain.


Pour ne pas rater l’article suivant, vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien.


Vous recevrez en cadeau, mon guide GRATUIT pour soigner les maux les plus courants avec les huiles essentielles.

PARTAGER

Abonnez-vous

Abonnez-vous à ma newsletter et recevez les meilleurs conseils directement dans votre boite email