Comment soigner une infection urinaire naturellement avec les huiles essentielles ?

L’infection urinaire est très répandue chez la femme, mais les hommes sont également concernés.


Les symptômes sont très désagréables et douloureux.


Les traitements classiques ne parviennent pas toujours à soigner les cas les plus sévères.


Découvrez des solutions naturelles très efficaces notamment grâce à l’aromathérapie…

Une infection urinaire qu'est ce que c'est ?

C'est une infection qui touche un ou plusieurs éléments constituant le système urinaire.


Ce dernier est composé de 4 éléments principaux :

1. La vessie qui est le réservoir d'urine.

2. Les reins qui filtrent le sang et permettent l'élimination des déchets.

3. L'urètre qui est le canal d'évacuation de l'urine vers l'extérieur.

4. Les uretères qui sont les canaux de liaison entre les reins et la vessie.

Qu'est ce qui provoque une infection urinaire ?

Les infections se créent lorsque des bactéries pénètrent et se développent dans le système urinaire.


Pour tout de suite mettre fin à une vieille légende urbaine, sachez qu'une infection urinaire ne s'attrape pas dans des toilettes publiques ou autres lieux à passages multiples.


Inutile de chercher une provenance extérieure, dans 85% des cas le responsable est votre propre organisme !


Demandez à votre médecin/gynécologue, il vous le confirmera...


Selon l'élément touché, on distinguera de quel type d'infection urinaire il s'agit parmi 3 variantes.

Les 3 types d'infections urinaires

  • L'urétrite : Lorsque l'infection est située seulement dans l'urètre. Elle est le plus souvent liée à une IST (infection sexuellement transmissible), notamment "chlamydia" et "gonocoque". Courante chez l'homme, elle peut s'accompagner d'une prostatite. L'urétrite se manifeste par une sensation de brulure au moment d'uriner.


  • La Cystite : Lorsque l'infection gagne la vessie, elle provoque son inflammation. C'est le type d'infection urinaire le plus courant chez la femme. Dans la plupart des cas, elle est provoquée par la bactérie Escherichia coli, naturellement présente dans l'intestin et surtout dans la région anale. Pour des raisons anatomiques, l'orifice externe de l'urètre se trouve à proximité de l'anus. L'urètre féminin est également plus court que celui de l'homme. Les bactéries ont donc plus de facilités à atteindre la vessie. La cystite est toujours associée à une urétrite et n'est pas accompagnée de fièvre.


  • La pyélonéphrite : Lorsque l'infection atteint les reins. C'est la forme la plus sévère de l'infection urinaire. Elle déclenche une poussée de fièvre. Elle est généralement causée par une cystite mal soignée ou pas soignée du tout. Les bactéries remontent de la vessie jusqu'aux reins, par les uretères. La pyélonéphrite est souvent rencontrée chez la femme enceinte, car le bébé appuie sur la vessie empêchant une bonne évacuation des urines. On trouve également des cas de pyélonéphrite chez les enfants atteints d'une malformation des uretères.

Prédispositions

Pour éviter les infections urinaires il y a quelques paramètres de base à comprendre.


Tous les éléments qui empêchent un bon écoulement des urines et une vidange correcte de la vessie, favorisent les infections urinaires.


Tout comme une mauvaise hydratation, qui augmentera le délai entre deux vidanges de la vessie. Ce qui laissera plus de temps aux bactéries pour proliférer.


Mais aussi les traitements antibiotiques à spectre un peu trop large, puisque ils détruiront également les bonnes bactéries présentes dans l'intestin.


Escherichia coli, est normalement inoffensive car elle est "contrôlée" par la flore intestinale.


Si cette dernière est affaiblie, alors le risque d'infection urinaire est augmenté.


C'est typiquement le cas pour les cystites à répétition chez certaines femmes.


Les antibiotiques "décapent" provisoirement le sytème urinaire mais également la flore intestinale. Qui du coup ne peut plus se défendre contre les nouvelles bactéries qui se présentent dans la vessie.


Le serpent se mord la queue et on se lance dans un périple de traitements longue durée...


Pourtant la nature permet d'éviter pas mal de galères...


Et c'est la ou je fais le lien avec l'aromathérapie !

Quelles solutions naturelles contre les infections urinaires ?

Je vais surement me répéter mais ce que j'adore avec l'aromathérapie, c'est le coté "puissance d'action" sans les "dommages collatéraux".


En clair, les huiles essentielles sont capables d'éradiquer des germes et des virus dans notre organisme, sans détruire la moindre "bonne bactérie" de nos intestins.


Contrairement aux antibiotiques qui ravagent tout sur leur passage, les principes actifs d'une huile essentielle son capables de faire un tri sélectif.


Aussi évoluée que soit la médecine occidentale, elle reste encore aujourd'hui dans l'impossibilité de copier la nature...


L'infection urinaire est un cas d'école pour démontrer l'efficacité des huiles essentielles.


Récit d'une expérience

Il y a quelque temps, une amie me demande si je n'aurai pas un remède contre les infections urinaires pour sa maman qui souffre d'une inflammation provoquée par la bactérie E-coli.


J'apprends en même temps que le problème n'est pas nouveau car elle subit des crises répétitives depuis longtemps déjà...


En guise de traitement réflexe, je lui ai conseillé d'appliquer 5 gouttes d'HE d'arbre à thé (Tea tree) pure sur le bas ventre 3 fois par jour.


Les symptômes étaient sur "pause" mais sans disparaitre totalement.


Il fallait donc un traitement plus costaud car l'infection semblait déjà conséquente.


Je l'ai donc orienté sur une formule de Dominique BAUDOUX (pranarom), composée des huiles essentielles suivantes :

  • Cannelle de Chine (antibactérien) 3 ml,
  • Giroflier (antibactérien) 3 ml,
  • Basilic exotique (antispasmodique) 3 ml,
  • Menthe poivrée (antispasmodique) 3 ml,
  • Ciste ladanifère (antihémorragique) 2 ml,
  • HV Noyaux d’abricot 16 ml,


  • Posologie / 20 gouttes sur le ventre toutes les heures (8 à 10 fois par jour) pendant une durée minimale de 5 à 7 jours.


Résultat

Pour connaitre l'issue de cette histoire, quoi de mieux qu'un écrit de la personne concernée !


Je vous laisse donc lire le message de Nicole - 69 ans, que je remercie de m'avoir fait confiance et d'avoir pris le temps de m'écrire ces quelques lignes.


Voici son avis sur son expérience avec l'aromathérapie :


"Depuis plusieurs années je souffrais d'infections urinaires. J'ai eu des traitements aux antibiotiques pendant 2 ans par tranches de 3 à 6 mois mais dès l'arrêt du traitement, l'infection récidivait.


Voilà environ 2 mois que j'ai eu la chance de connaitre une personne qui m'a convaincue des bienfaits du TEA TREE.


Un traitement d'une quinzaine de jours, associé à d'autres huiles essentielles et je suis soulagée.TEA TREE REMEDE MIRACLE !!!


PS: Tous les examens (scanner, cystoscopie ...etc) ne montrent aucune anomalie."


Encore une belle preuve que tous les médicaments sont dans la nature !

Une solution plus simple

Pour ceux qui n'ont pas toutes les huiles essentielles citées plus haut, sachez qu'il existe des capsules prêtes à l'emploi, OLÉOCAPS numéro 2, proposées par PRANAROM.


Elles contiennent tout ce qu'il faut, se prennent par voie orale et agiront de l'intérieur.


Vous gagnerez nettement en efficacité. Vous n'avez qu'à suivre la posologie indiquée sur la boîte.

Infection urinaire chez l'enfant

Il n'est vraiment pas évident de traiter une infection urinaire chez un enfant ou pire un nourisson.


Si l'huile essentielle d'arbre à thé est tolérée chez les enfants, ce n'est pas le cas de la cannelle, du giroflier ou de la menthe poivrée.


En cherchant bien, j'ai quand même trouvé une formule aux huiles essentielles proposée par D.BAUDOUX.


Prenez-la, c'est cadeau ! 😉

  • Bois de rose : 2 ml
  • Thym thujanol (possibilité de remplacement par HE Marjolaine à thujanol): 2 ml
  • Petitgrain bigarade : 2 ml
  • Ylang Ylang : 0,5 ml
  • HV Millepertuis : 2 ml
  • HV Jojoba : complément à 15 ml


  • Posologie :

- Bébé : appliquer 4 gouttes du mélange sur le bas ventre et dans le bas du dos 4 fois par jour pendant 7 jours.

- Enfant : appliquer 6 gouttes du mélange sur le bas ventre et dans le bas du dos 4 fois par jour pendant 7 jours.


Personnellement, je commencerai par une méthode simple basée uniquement sur l'huile essentielle d'arbre à thé.


Elle suffira dans la majorité des cas.

Prévention

Pour éviter d'avoir une infection urinaire, il ne faudra pas négliger le chapitre préventif.


En commencent par la base : Une bonne hydratation !

  • Ne pas se retenir de faire une pause "pipi" (surtout chez les enfants). Dans le même thème, il est bon de respecter le sens logique "d'essuyage". Soit, de l'avant vers l'arrière et non l'inverse. Afin d'éviter l'importation de bactéries en direction de l'urètre...


  • Avoir une bonne hygiène intime, je recommande d'ailleurs l'utilisation du vrai savon d'Alep, qui a un fort pouvoir antiseptique tout en étant 100% naturel. Je ferai prochainement un article dédié à ce savon...


  • L'utilisation de serviettes hygiéniques augmente également le risque d'infection urinaire. Terrain de jeu idéal qui favorise la prolifération des bactéries et leur acheminement vers l'urètre.


  • Ne pas manger trop sucré ! Sachez-le, la bactérie Escherichia coli raffole du sucre autant que vous. Elle se multiplie encore plus vite en présence de sucre. D'ailleurs, les diabétiques ont statistiquement un facteur risque plus important.


En terme d'alimentation, un des éléments intéressant qui revient à chaque fois, c'est la consommation de certains fruits rouges...

Canneberge (ou cranberry)

Les Amérindiens raffolaient des fruits sauvages pour leurs vertus thérapeutiques.


La canneberge d'Amérique, connue sous le nom de "grande airelle", était spécialement utilisée pour stopper les infections urinaires.


L'efficacité de la canneberge est telle qu'elle suscite un grand intérêt des scientifiques.


Des études cliniques ont permis de démontrer que la grande airelle rouge d'Amérique du nord diminuerait de façon significative la fréquence des infections urinaires et réduirait la récidive des cystites.


Ce fruit sauvage empêche tout simplement à la bactérie escherichia coli, de se fixer sur les parois de la vessie.


De ce fait, elle est éliminée directement en urinant. Pratique non ?


Bien plus que de la prévention, la canneberge est donc capable du meilleur et je recommande sa consommation. Ma fille adore ça, elle en consomme régulièrement et j'en suis ravi !


Une réserve cependant, seule la grande airelle d'Amérique du nord possède ce pouvoir exceptionnel.


Vérifiez bien la provenance de celles que vous trouvez, la canneberge d'Europe n'est pas équivalente par exemple.


Par ordre de préférence, il faudra les trouver fraiches (pas facile) ou en fruits secs (plus simple).


Je ne conseille évidement pas les jus industriels, sans intérêt.

La myrtille

Plus facile à trouver en France, la myrtille est également efficace pour éviter les cystites.


La version sauvage sera le haut de gamme.


En mangeant une poignée de cette baie quotidiennement pendant une semaine, votre système urinaire sera entièrement nettoyé.


Sinon, un jus frais de myrtilles sera également une bonne solution si vous en avez la possibilité.

En conclusion

Vous avez maintenant tous les éléments pour éviter ou soigner les infections urinaires.


Dans le pire des cas, je conseille d'appliquer de l'HE d'arbre à thé directement sur le bas ventre, à hauteur de 5 gouttes 3 fois/jour pour un adulte, 3 pour un enfant (2 pour un très petit).


Si les symptômes persistent, choisissez la formule plus complexe que j'ai donné dans cet article.


Posez-moi vos questions dans les commentaires, si vous en avez encore.


@ très bientôt 😉

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